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mercredi, 8. novembre 2023
Mon Faune local fait peau neuve !
On vous l'annonçait il y a un an déjà, mais l'échéance se fait plus concrète !
Dans le cadre de la modernisation du réseau des portails naturalistes Faune, les anciens portails locaux vont être remplacés par une nouvelle génération d’outils, les sites miroirs. On vous en dit plus.
Dans le cadre de la modernisation du réseau des portails naturalistes Faune, les anciens portails locaux vont être remplacés par une nouvelle génération d’outils, les sites miroirs.
Le réseau Faune se compose actuellement de 38 bases locales indépendantes, mais compatibles. La maintenance de ce système est aujourd’hui devenue très complexe. L’énergie investie dans la seule gestion de la compatibilité de toutes ces bases de données pénalise nos capacités à moderniser rapidement nos outils et à investir dans les développements de demain, attendus par tous les utilisateurs.
Face à ce constat, le Comité de pilotage de Faune-France a validé l’option consistant à développer des sites miroirs de Faune-France pour remplacer les anciens portails locaux. Sans entrer dans les détails, il s’agit d’avoir une base nationale unique et des portails d’accès locaux qui y sont connectés.
Un changement de perspective
C’est aussi en pensant à vous vos habitudes et vos attentes, que cette nouvelle approche a été imaginée. Quel que soit votre site Faune de prédilection, vous y retrouverez désormais l’ensemble de vos observations. C’est vous, en tant qu’utilisateur, qui allez définir le contour de votre portail, tout en bénéficiant des outils modernisés de Faune-France. Il vous sera possible de consulter ou de saisir des données dans plusieurs régions, de choisir quelles espèces s’afficheront sur votre portail, etc…
Donc, pas de révolution, mais une évolution
Elément important, cette modernisation n’engendre aucun changement majeur pour l’utilisateur. Identifiants, modules de saisie et de consultation demeurent parfaitement inchangés.
Les portails de nouvelle génération, tels que déployés aujourd’hui, sont des miroirs de Faune-France. Après leur mise en ligne, ils poursuivront leur évolution vers toujours plus d’adaptations aux besoins des utilisateurs et des associations locales, permettant à la fois de disposer d’une vision nationale et de faciliter l’indispensable animation locale.
En Auvergne-Rhône-Alpes, nous avons opté pour une vision régionale plutôt que départementale. Faune-Ardèche sera donc remplacé par Faune-AuRA. Les droits des divers usagers ne sont pas transférés automatiquement d'un portail à l'autre, alors en cas de besoin, contactez remi.metais at lpo.fr.
Après une douzaine d’années de loyaux services, votre site web favori va fermer en 2023.
Mais lisez bien cet article jusqu’au bout, et détendez-vous …
La gestion de la vingtaine de sites français de Biolovision (les sites www.faune-xxx.org) devenait quasiment ingérable, les base de données étant autonomes et les mises à jour trop lourdes. Le choix technique national s’est imposé : ces bases sont maintenant fusionnées, et l’accès se fera par un portail unique (étrangement similaire à Faune-France, car il n’en est qu’un « zoom » informatique) pour la région AURA : https://www.faune-aura.org/. Cette nouvelle interface https://www.faune-aura.org/va donc prendre le relai, avec les mêmes identifiants, les mêmes mots de passe, les mêmes données, que le site actuel. En région AURA, le défi est double : - nous fusionnons les 9 portails de la région (faune-ain, faune-auvergne, faune-savoie , etc …) - et nous changeons d’interface.
Nous vous encourageons dès maintenant à déménager sur https://www.faune-aura.org/ : pensez à récupérer votre mot de passe et votre identifiant (souvent on reste connecté en permanence, et on les oublie. Dans ce cas, cela signifie que votre ordinateur conserve ces informations quelque part dans votre navigateur). Vérifiez que votre commune de rattachement est bien en AURA, sinon vous n’aurez pas accès à grand-chose. Ensuite, ouvrez https://www.faune-aura.org/, connectez-vous et commencez à découvrir les fonctionnalités, globalement similaires, mais parfois présentées différemment.
A partir de janvier 2023, seul ce nouveau site https://www.faune-aura.org/fonctionnera : actus, bilans, cartes, c’est là que vous trouverez l’info Ornitho. Progressivement les anciens sites seront vidés de leur contenu, puis fermés. Si vous avez des droits particuliers (saisie, données, exports …), ces informations vont être progressivement transférées sur le nouveau site par les administrateurs.
Soyons lucides, un tel déménagement entraînera probablement des bugs, des oublis, des erreurs. Nous sommes des dizaines à préparer les cartons, mais pas infaillibles. Alors si vous constatez des petits problèmes, soyez patients, et écrivez nous en fin d‘automne s’ils ne sont pas résolus d’ici là.
Face au constat du déclin dans toute la France de l’Hermite, une espèce de papillon du Plan National d’Action, l’OPIE lance une grande enquête de recherche de l’espèce pour cet été.
L’espèce va commencer à voler sur les pelouses sèches rocheuses dans les prochains jours, alors ouvrez l’œil !
La LPO AuRA 26-07 et le Groupe Sympetrum (GRPLS) relancent en 2022 l’action sur le Sympétrum déprimé (Sympetrum depressiusculum) initiée en 2020.
L’action 2022 se découpe en deux sous-actions :
Dans la cadre du Plan National d’action en faveur des libellules, le site de Pierrelatte a été retenu pour suivre cette espèce sur le long terme au niveau régional. Ainsi, le suivi de plusieurs transects sera fait cette année par Jean-Michel Faton (GRPLS). Il est possible de le contacter pour connaitre les dates et l’accompagner (fatonjm@gmail.comou 07 89 58 01 37). Sauf soucis météo, les dates envisagées sont les 6 juillet, 19 juillet et 4 août (voir 17 août …). Co-voiturage possible depuis Loriol-sur-Drôme, départ vers 6h00 du matin.
Poursuite des inventaires complémentaires sur des sites historiques et potentiels :
Plaine de Valence notamment au niveau des canaux d’irrigation de la Bourne
Ile de Montélimar et de Châteauneuf-du-Rhône
Milieux agricoles irrigués de la plaine du Roubion
Ile de Pierrelatte et canaux aux alentours (Ardèche, Donzère, Garde-Adhémar, Saint-Paul-Trois-Châteaux …)
Le mois de juillet est optimal pour observer cette espèce. Vous pouvez-donc rechercher cette espèce dans les secteurs ci-dessus, l’idéal étant de chercher l’espèce dès le lever du jour pour identifier les secteurs d’émergence (présence d’individus frais aux ailes brillantes ayant émergés dans la nuit). La recherche d’exuvie est possible mais délicate (difficulté d’identification et fragilité). Deux/trois journées participatives seront organisées la semaine du 18 juillet et/ou du 25 juillet. Vous pouvez dès à présent manifester votre intérêt auprès de Clément Chauvet (LPO) (clement.chauvet@lpo.fr) (dates à définir précisément en fonction des conditions météo d’où une inscription obligatoire).
Ces prospections seront également l’occasion d’inventorier les autres espèces et ainsi participer à l’atlas des libellules de la Drôme (cliquez-ici).
Alors à très vite en bordure de canaux !
posté par Clément Chauvet
lundi, 2. mai 2022
Suivi Temporel des Rhopalocères de France
Dans le cadre du développement des bioindicateurs écologiques de la grande région Auvergne Rhône-Alpes, à l’image du STOC, la LPO AuRA a souhaité développer le Suivi Temporel des Rhopalocères de France (STERF) à titre expérimental.
À la suite d'un sondage réalisé en 2021, vous avez été en majorité favorables à participer à l’un des suivis, dont celui des papillons de jour. Ce travail vise donc à poursuivre celui engagé en vue de développer des bioindicateurs entomologiques à l’échelle Auvergne-Rhône-Alpes. Ce suivi sur les Papillons de jours vise entre autres à évaluer l’état de santé des communautés de papillons diurnes au niveau régional et national.
Aidez la LPO à acquérir et préserver une zone humide !
Vous connaissez cette vieille chanson : "ET SOUDAIN SURGIT FACE AU VENT LE VRAI HÉRON DE TOUT L'ÉTANG !"
Oui, mais pour qu'il surgisse, encore faut-il qu'il y ait héron et qu'il y ait étang ! Et ça tombe mal : les zones humides, et surtout les zones humides présentant une qualité écologique digne de ce nom, disparaissent comme flaque au soleil. Moins 50% de surface en 60 ans en France métropolitaine ! Alors que les zones humides sont indispensables à : 50% des espèces d'oiseaux, 30% des espèces de plantes protégées, et naturellement à la totalité des amphibiens et à des myriades d'autres êtres vivants...
Mais qu'y faire ? Et bien, par exemple, soutenir le projet de la LPO Isère d'acquérir et de restaurer 17 hectares de zones humides : l'étang du Grand Albert, en forêt de Bonnevaux, au sud de Saint-Jean-de-Bournay.
Dans le Nord Isère, le massif des Bonnevaux abrite une biodiversité riche et exceptionnelle. La faune et la flore présentes profitent notamment d’une zone humide rarissime : l’étang du Petit Coquet (1 hectare). Juste à côté, on trouve l’étang du Grand Albert, qui s’est vidé il y a plus de 10 ans suite à la rupture de sa digue.
La LPO souhaite le remettre en eau pour y créer une zone humide patrimoniale de 17 hectares qui pourra accueillir des centaines d’espèces protégées.
L’étang du Grand Albert était le plus grand étang forestier de l’Isère (environ 17 hectares). Son voisin,l’étang du Petit Coquet, est connu comme étant l’un des plus riches du massif du point de vue des espèces qu’il accueille. En effet, c’est l’un des seuls étangs d’Auvergne-Rhône-Alpes où l’on retrouve trois espèces très rares et protégées de leucorrhines (espèces de libellules).
La flore du massif de Bonnevaux est riche de plusieurs espèces végétales rares et protégées : Litorella uniflora, Carex bohemica, Hydrocotyle vulgaris, Trapa natans...
La richesse faunistique des étangs de Bonnevaux est également exceptionnelle : 148 espèces patrimoniales sont présentes (amphibiens, reptiles, chiroptères, mammifères, odonates et oiseaux). Pour le groupe des odonates, on y recense 58 espèces soit près de 80 % des espèces observées en Isère et plus de 60 % des espèces présentes en France.
En 2008, la digue du Grand Albert s’est rompue, provoquant la vidange de l’étang. Les propriétaires ont dès lors souhaité effectuer des travaux pour restaurer la zone humide. Ils ont signé en septembre 2018 un contrat d’Obligation Réelle Environnementale (ORE) avec la LPO Auvergne-Rhône-Alpes qui a ainsi acquis la maîtrise d’usage du site pour 99 ans, garantissant la préservation et le respect du site.
Ces travaux, indispensables pour préserver la biodiversité présente, seront réalisés en plusieurs phases, la première et la plus coûteuse étant la réfection de la digue afin d'assurer ensuite la remise en eau de l’étang du Grand Albert et créer ainsi une zone humide patrimoniale de 17 hectares avec des centaines d’espèces protégées.
La suite des travaux concernera entre autres l’entretien du Petit Coquet pour le maintenir dans son état actuel optimal en termes de biodiversité.
Par votre don, vous permettrez à la LPO Auvergne-Rhône-Alpes de mener plusieurs projets :
Création d’une mare étanchée artificiellement (avec géotextile, EPDM, jute et coco) de 35m² = 4000€ ; de 60m² = 6350€
Création d'une mare naturelle de 100m² = 2900€
Restauration d’une mare naturelle de 100m² = 2050€
Restauration de la digue du Grand Albert et installation de l'ouvrage de gestion des eaux = 125 000€
Aménagement d'une queue d'étang pour les odonates et création d'un îlot de tranquillité pour la faune = 12 000€
Le coût total de la restauration de l'étang du Grand Albert s’élève à 350.000€ TTC, dont près de 80% sont dédiés aux travaux. Malgré la forte implication de nos partenaires, nous n’avons pas encore atteint la somme nécessaire, nous avons donc besoin de votre générosité : objectif 30 000€ !
Le nom de chaque donateur.trice sera inscrit à l’entrée du site du Grand Albert.
Vous serez également invité.e à l’inauguration de la fin du chantier du Grand Albert et recevrez régulièrement des informations sur l’avancée des travaux et des photos du chantier en cours.
Pensez-y ! En tant que donateur-trice particulier, vous pouvez bénéficier d'une réduction d'impôt égale à 66% du montant de votre don, dans la limite de 20% de votre revenu imposable ! Un reçu fiscal vous sera envoyé automatiquement après votre don.
posté par Clément Chauvet
mardi, 9. novembre 2021
Recherches menées par la LPO et le CNRS sur les écrasements routiers de faune sauvage
Plus de 280 millions d’oiseaux et de mammifères meurent sur les routes d'Europe chaque année.
Une thèse menée par Annaëlle Bénardsous la direction de Thierry Lengagne (CNRS) et Christophe Bonenfant (CNRS)est en cours, en étroite collaboration avec la LPO Auvergne-Rhônes-Alpes (encadrement:Julien Girard-Claudon) et cherche à répondre entre autres aux questions : quelles caractéristiques géographiques qui font de certains endroits des “points noirs” de collisions ?Quelles caractéristiques biologiques rendent certaines espèces plus vulnérables que d’autres ?
En signalant vos données de mortalité via l'application NaturList ou en ligne, vous rendez possible la réalisation de cette thèse. Plus elles seront nombreuses et précises, plus le travail réalisé sera pertinent pour comprendre et limiter les écrasements routiers.
Nous vous invitons donc à saisir toutes vos observations d'animaux morts.
posté par Clément Chauvet
lundi, 11. octobre 2021
Faites un don : pour une agriculture vivante !
L’agriculture nous est vitale et la biodiversité est vitale pour l’agriculture. Alors préservons le Vivant dans nos campagnes.
Auxiliaires de culture, pollinisateurs, prédateurs, toutes les espèces des milieux agricoles sont en déclin. Aidez la LPO à les faire revenir sur les fermes. Notre avenir en dépend.
Comment nous aider ?
Votre don peut restaurer la biodiversité agricole.
Comment ?
En finançant des installations qui permettent à la biodiversité de regagner les milieux agricoles, la LPO aide directement les agriculteurs à faire revenir le Vivant dans leurs fermes. C’est pour réaliser ces actions que la LPO AuRA fait appel à votre générosité. Vos dons serviront à financer des aménagements (mares, nichoirs, haies...) ou des actions directes sur le terrain (sauvegarde des busards cendrés, diagnostic écologique...).
Les haies et alignements d’arbres offrent une multitude d’intérêts :
Pour la faune sauvage : gîte pour le hérisson, cheminement pour l’hermine et le triton, nectar et abri pour les papillons, nid pour la huppe ou le torcol, perchoir pour la pie-grièche…
Pour le bétail : ombrage, abri contre le vent…
Pour l’homme : production de fruits et de bois, rétention de l’eau dans le sol, lutte contre l'érosion du sol, stockage du carbone, régulation de l'humidité, création de microclimats...
Mais depuis les années 60, de nombreuses haies ont été détruites pour faciliter le passage des engins agricoles afin de permettre aux agriculteurs de travailler plus vite et de cultiver plus de surface.
Dans les secteurs où le bocage peut être restauré, nous recherchons des agriculteurs qui sont intéressés pour replanter des haies ou des alignements d’arbres. Nous les accompagnons avec nos partenaires pour savoir où les installer, choisir les essences d’arbres et arbustes adaptées au terrain et favorables à la biodiversité, faire les commandes, organiser la distribution de plants et participer aux chantiers de plantation.
Que ce soit pour les chouettes, les petits oiseaux, les chauves-souris, et parfois même les insectes, les nichoirs et les gîtes permettent de pallier le manque d’habitats naturels. Les vieux arbres avec des cavités sont abattus pour cause de sécurité ; les bâtiments sont restaurés, les fissures bouchées, les accès aux combles fermés, les portes des granges condamnées... Certains gîtes ou nichoirs sont relativement faciles à construire ou à installer (nichoirs à mésanges, gîtes à chauves-souris), mais d’autres nécessitent des compétences techniques et naturalistes plus poussées pour être vraiment efficaces, notamment les nichoirs pour les chouettes.
Nous installons des nichoirs sur les bâtiments des fermes, dans les vergers, dans les bosquets ou les haies. Ainsi, leurs occupants peuvent de nouveau jouer leur rôle d’auxiliaires de l’agriculture en pollinisant les plantes et en consommant insectes et rongeurs.
La protection des busards cendrés
Le busard cendré est un oiseau migrateur qui a la particularité de nicher au sol dans les prairies naturelles et les landes. Dans nos paysages agricoles où ces milieux sont devenus rares, il s’installe majoritairement, au début du mois de mai, dans les prairies cultivées et les champs de céréales. Afin d’éviter la destruction des nids lors des fauches ou des moissons et permettre aux oiseaux de mener leur reproduction à son terme, la LPO organise chaque année une grande campagne de repérage et de protection des nichées, en lien avec les agriculteurs concernés. Les scientifiques estiment que si les nichées d’un territoire n'étaient pas protégées, la population de ce secteur disparaitrait en à peine une quinzaine d'années !
D’autres espèces d'oiseaux nichant au sol dans les cultures et les prairies sont très menacées : le tarier des prés, l’œdicnème criard, le vanneau huppé, le courlis cendré, l’outarde canepetière, le râle des genêts...
Souvent créées par l’homme pour répondre à des besoins d'abreuvement du bétail ou de lutte contre les incendies, les mares ont vu leur nombre diminuer fortement en même temps que disparaissaient ces usages traditionnels. Pourtant, elles accueillent une biodiversité remarquable et constituent notamment un habitat de prédilection pour les libellules et les amphibiens (tritons, crapauds, grenouilles) dont les populations connaissent un fort déclin ces dernières années. Ces espèces sont pourtant très utiles ! Elles participent par exemple à la régulation des populations de moustiques et leur présence est un indicateur d’une eau de bonne qualité. Et les hirondelles, en plus de manger les insectes qui se reproduisent dans la mare, trouvent sur leurs berges la boue qui leur est nécessaire pour construire leurs nids.
Premières espèces observées, quelques semaines seulement après la création de cette mare dans le cadre du Contrat Vert et Bleu du Grand Rovaltain. La mare accueille aujourd'hui de nombreux amphibiens, notamment le triton palmé et le triton alpestre !
Les diagnostics écologiques
La LPO réalise des inventaires et des diagnostics sur la faune, la flore et les milieux afin de proposer aux agriculteurs des solutions adaptées au contexte écologique local. Réaliser des inventaires des espèces sauvages présentes, faire des préconisations d'actions ou de pratiques pour consolider la présence de certaines espèces ou favoriser leur retour, choisir avec l'agriculteur les actions qui peuvent être mises en place et définir leurs emplacements, les dates d'intervention, les matériaux ... Voilà en quoi consiste un diagnostic.
Le saviez-vous ? Les résultats des suivis annuels des populations d'oiseaux montrent une diminution de 15 % depuis 2002 des espèces des milieux agricoles. Parmi celles-ci, les populations ont diminué pour :
le coucou gris : - 25 %
l’alouette des champs : - 16 %
le pipit des arbres : - 55 %
le bruant jaune : - 52%
le moineau friquet : - 65 %
la tourterelle des bois : - 64 %
la huppe fasciée : - 27%.
Les hirondelles ont subi également un déclin sans appel : on estime avoir perdu plus de 40 % des effectifs en 30 ans !
Il en va malheureusement de même pour d’autres espèces autrefois communes de nos milieux agricoles : les populations de chouettes (notamment la chevêche d’Athéna et l’effraie des clochers) sont en baisse, et le hérisson d’Europe, allié des agriculteurs car mangeur de limaces et autres insectes amateurs de légumes, subit de plein fouet la fragmentation des milieux et la régression de ses habitats et de ses ressources alimentaires.
Pourtant, il est bien connu que certaines espèces sont de véritables alliées des agriculteurs !
Pour n’en citer que certaines, les rapaces, comme les chouettes, hiboux, busards, milans, aident les agriculteurs à se débarrasser de certains petits rongeurs qui nuisent à leurs récoltes. Le renard est lui aussi un auxiliaire efficace car c'est un grand chasseur de campagnols.
Des agriculteurs volontaires
Pour enrayer le déclin de la biodiversité et retrouver des paysages propices au développement de la faune et de la flore, la LPO agit directement sur le terrain avec les agriculteurs. Accompagnement individuel, conseils, installation d’aménagements, protection d’espèces menacées… Les projets sont multiples et permettent aux agriculteurs d'évoluer dans leurs pratiques en étant accompagnés par des naturalistes professionnels.
Ce travail collaboratif offre l’opportunité à des agriculteurs de s'engager dans une démarche de préservation de la biodiversité, à l'heure où les consommateurs recherchent de plus en plus des produits responsables et éthiques.
La LPO Auvergne-Rhône-Alpes travaille depuis de nombreuses années aux côtés des agriculteurs pour les accompagner dans leur démarche de prise en compte de la biodiversité. Les salariés et bénévoles de l’association s’impliquent au quotidien dans cette mission, mais ce travail ne peut se faire sans l’investissement et la volonté des agriculteurs.
Votre don fera la différence.
Merci à toutes et à tous pour votre générosité.
posté par Clément Chauvet
lundi, 13. septembre 2021
Venez participer aux journées micromammifères d'Auvergne-Rhône-Alpes
En lien avec l'Atlas des mammifères de Rhône-Alpes, venez participer au week-end de formation sur les micromammifères du 30 septembre au 2 octobre à Songieu dans l'Ain.
Synthèse du suivi de la migration au col de l'Escrinet du 1er mars au 30 avril 2021
Bonjour à tous.
La migration post-nuptiale bas son plein. Nous en profitons pour mettre en ligne le bilan du suivi de la migration au Col de l'Escrinet ce printemps. Vous le trouverez sur cette page :
Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Ardèche
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet,
débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi
améliorer la connaissance et la protection de la faune